lundi 10 juin 2013

Avis de recherche ?

Tout a commencé par une photo centenaire (1910-13) de Blanche-Alice et Juliette. Ma cousine Nathalie s'y intéressait je crois.

Non, je recommence. Hier tout endimanché, on s'est rendu au Bassin et pour la dominicale, à l'église Sacré-Coeur de mes aïeux.

Après l'Ite, missa est, direction est, on a tourné en rond, par un Chicoutimi envahi de vélos. Sachez que l'ultime destination méritait bien tous ces détours.

Avant, un arrêt chez La Normande de ¨Grande-Baie¨ comme dirait ma maman, ensuite à l'Anse-Saint-Jean, l'anse des Boudreault-Gagné.

L'Anse-Saint-Jean par ciel bas offre tant de beautés. Des femmes et des hommes accueillants ; un vigneron soignant ses arbustes de promesses, un couple de soigneurs d'épitaphes au cimetière du Chemin Nord, un fermier à la terre des Boudreau, un lent rôdeur solitaire du nom de Nazaire (Labbé-Boudreau), nonagénaire au surplus, avec qui on a jasé, capté en photo. Puis la rivière gorgée d'eau et la descente sinueuse vers le village, l'église fière, son petit pont grisvert de travers, les deux cimetières, de Saint-Thomas et Saint-Jean-Baptiste, l'anse du Saguenay avec ses battures et le large du fjord, aujourd'hui presque noire. Enviez-nous !

Tout ça, pour une montagne qui se distinguerais comme sur la photo de Blanche-Alice avec sa soeur, Juliette.


Eureka, du moins je le crois. Bon, on s'entend que la végétation modifie un massif et son contour, les maisons érigées et tout. C'est la raison du recul par rapport du chemin.

Allez, j'interprète l'image. La Blanche-Alice de la photo a environ une dizaine d'années et sa soeur, Juliette, trois de moins. Dans leurs costumes de lin amples et chauds, décoré d'un ruban zigzag blanc, fabrication Zénaide, tôt le matin, les deux fillettes sur le trottoir de bois s'expose à la rentrée de septembre.




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